Kirikou et la sorcière est un dessin animé de Michel Ocelot inspiré d'un conte africain. Ce conte a deux niveaux de lecture : un niveau enfant et un niveau adulte.
Pour les enfants, c'est l’histoire d'une jeune femme qui a été capturée par des hommes qui lui ont enfoncé une épine empoisonnée dans la colonne vertébrale. Elle est alors devenue une méchante sorcière qui hait les hommes et les enfants.
Elle redeviendra une jeune femme normale lorsque kirikou, un enfant gentil et intelligent, lui enlèvera l’épine et deviendra son amoureux.
Ce conte a aussi un niveau de lecture adulte : L'épine empoisonnée enfoncée dans le dos de Karaba par des hommes méchants est la métaphore d'un viol collectif qui a provoqué chez elle un manque de confiance envers les hommes et de la haine à leur égard. Karaba transforme les hommes en"fétiches" c'est à dire en objets, en esclaves obéissants.
Elle envoie un signal aux hommes : ce qu'elle a vécu, elle va leur faire subir. Comme elle a été un objet pour eux, une esclave, elle va leur rendre la pareille. Et elle veut les effrayer comme elle a été effrayée. Elle adore incarner le mal.
Sa haine a l'égard des enfants pourrait être due au fait qu'elle ne peut pas en avoir car elle ne veut pas avoir de rapports sexuels. L'enfant représente la relation entre l'homme et la femme.
Article co-écrit par les élèves de l'IMPro aidés de leurs enseignant et éducatrice dans le cadre d'une discussion/débat suite à la projection du dessin animé. La saisie du texte a été effectuée par Antoine, Océane et Eliott. Les hypothèses concernant la dimension métaphorique de l’œuvre sont le fait de Clara et Antoine. Lohan est l'auteur de la réflexion sur l'incarnation du mal.
je trouve que c'est un article très intéressant.
RépondreSupprimerje trouve que c'est un article très intéressant.
RépondreSupprimerGaetan Lavie
Merci Gaëtan pour ce retour.
RépondreSupprimerStéphane Bouquey